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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/23

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MMTRE FLOU. l3 yeux rouges et éraillés, ses lèvres pâles et violettes, rehaussaient agréablement son nez épais et cuivré, et la réunion de ces attraits lui donnait si bien l’apparence d’une sorcière du Blocksberg, que deux siècles plutôt elle eût difficilement échappé au bûcher, tandis qu’en celui-ci, elle passait aux yeux de M.Tyss et de beaucoup d’autres gens, pour une fort bonne personne. Elle l’était en effet ; et, en cette qualité, on lui pardonnait d’avoir trop souvent recours à une bouteille d’eau spiritueuse et à sa grande boîte noire, remplie de tabac d’Offenbach. Le lecteur a déjà remarqué que cette aimable personne, était la même Aline qui avait préparé les présens de Noël. Le ciel sait comment on en vint à lui donner le nom de la reine de Golconde. Beaucoup de gens aussi tenaient M. Pérégrinus Tysspour fou ; mais ces