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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/24

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l4 CONTES F A.NT ASTIQUES. gens-là appartenaient surtout à cette classe d’hommes qui sont fermement convaincus que sur la grande route delà vie, il faut uniquement se laisser guider par la prudence et la raison ; et ils aimeraient mieux se faire mettre devant les yeux des visières comme aux chevaux ombrageux , que de se laisser attirer par les buissons fleuris, par les sites rians qui s’offrent de chaque côté de la route. Au’ reste, il est vrai que M. Pérégrinus était sujet à de certaines bizarreries que les gens ne comprenaient guère. Il a déjà été dit que le père de M. Pérégrinus Tyss , était un très-riche marchand ; sil’on ajoute qu’il possédait une belle maison sur le Rosmarkt, * et que ce fut dans une chambre de cette maison que Pérégrinus reçut ses présens de Noël , on ne saurait douter que le

  • Le marché aux chevaux.