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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/27

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iflAlTRE FLOH, ï^ en silence et sans changer de visage , devant son grand registre ; et elle se tordait les bras de désespoir. Enfin, une commère eut l’heureuse idée d’apporter au petit Pérégrinus un arlequin fort laid et fort bariolé. A cette vue, les yeux de l’enfant s’animèrent» il se mit à sourire, saisit la poupée et la serra tendrement dans ses bras. — Ce fut une grande satisfaction pour le vieux Tyss ; mais bientôt il lui vint d’autres soucis. Depuis long-temps, l’époque où les enfans ont coutume de parler était passée, et Pérégrinus n’avait pas encore fait entendre un son. On l’eût tenu pour sourd-muet, s’il n’eût écouté d’un air attentif, tantôt si gai et tantôt si chagrin , qu’on ne pouvait douter qu’il n’entendît et qu’il ne comprît parfaitement les paroles qu’on lui adressait. Mais sa mère ne fut pas peu sur-VII. 2