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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/26

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l6 CONTES FANTASTIQUES, du tort, et deux autres auxquelles il en avait causé, vrai festin de paix et de réconciliation. Hélas ! le bon M. Tyss ne savait pas, ne soupçonnait pas, que l’enlant dont la naissance lui avait valu tant de joie, devait un jour lui causer des ennuis et des chagrins. Dès ses premiers jours, le petit Pérégrinus montra un singulier caractère ; car, après avoir crié sans relâche durant quelques semaines sans qu’on pût découvrir en lui aucune infirmité, il devint subitement silencieux, immobile et impassible. Il semblait incapable de ressentir aucune impression, et ses traits enfantins, semblables à ceux d’une poupée de cire, ne se contractaient ni par la joienipar la douleur. La mère prétendaitqu’elleavaiteu,dans sa grossesse, un regard du vieux teneur de livres qui, depuis viugt ans, était assis