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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/30

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2Ô CONTES FANTASTIQUES. les Chinois ; à l’aide de ciseaux, il donna une coupe chinoise à sa jolie robe de calmande, afin de pouvoir se promener convenablement dans les rues de la capitale du céleste empire ; et rien au monde ne put le distraire de son attention , au grand déplaisir de son précepteur, qui voulait lui apprendre l’histoire de la ligue anséatique, à laquelle tenait beaucoup le vieux Tyss, dont l’affliction fut grande, en apprenant que son fils refusait absolument de sortir du milieu de ses Chinois. Pour porter remède au mal, il fit enlever la Chine tout entière de la chambre de l’enfant. Le vieux M. Tyss regardait comme de fâcheux présages, l’aversion décidée de son fils pour les sacs d’argent et les registres ; mais ce qui lui semblait encore plus singulier, c’est que l’enfant ne pouvait prononcer le nom de lettre de