Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/241

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DERNIER CHAPITRE.

Tristes prières de l’auteur. — Comment le professeur Mosch Terpin se calma, et comme quoi Candida fut préservée de tout accès de mauvaise humeur. — Comme quoi un scarabée doré bourdonna quelque chose à l’oreille du docteur Prosper Alpanus, comment celui-ci prit congé, et comme quoi Balthasar vécut dans une heureuse union.

Nous voici arrivés au terme où celui qui écrit pour toi ces feuilles, bien-aimé lecteur, va se séparer de toi, et il se sent ému de tristesse à cette pensée ! — Il aurait encore beaucoup à te raconter sur les faits et gestes remarquables du sieur Cinabre, et il y aurait pris un vif plaisir, tant il a travaillé à cette histoire avec prédilection et d’inspiration spontanée. Cependant ! en jetant un coup d’œil rétrospectif sur tous les événements relatés et mentionnés dans les neuf chapitres qui précédent, il sent bien qu’il s’y trouve déjà tant de choses bizarres, merveilleuses et qu’une raison à jeun ne saurait admettre, qu’il courrait le danger, s’il en multipliait encore le nombre, d’abuser de ton indulgence et de se brouiller tout-à-fait avec toi, lecteur bien-aimé ! Mais avec le trouble et la tristesse qu’il a ressentis en écrivant ces mots : dernier chapitre, il t’adresse une prière : c’est de vouloir bien, par grâce, envisager d’un œil