Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/249

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NOTES DU TRADUCTEUR

1 (Pag. 68.) Mandragore, plante au moyen de laquelle, suivant les traditions de la sorcellerie, on conjure les maléfices. Les anciens lui attribuaient une foule de vertus magiques. Sa racine, bizarrement nouée et contournée, offre quelquefois l’apparence du squelette ou du masque humain : et l’on a, par extension. donné le nom de mandragore à toutes les racines ou tiges dont la conformation présente la même singularité. Les Chinois sont fort curieux de ces monstruosités naturelles ; et c’est de leur pays que viennent à peu près toutes les mandragores curieuses qui se trouvent en Europe dans les cabinets des amateurs.

2 (Pag. 78.) Le mot de plique désigne une maladie des cheveux dans laquelle ils s’entremêlent confusément et adhèrent ensemble, au point qu’il devient impossible de les démêler, et qu’il en sort du sang quand on les coupe.

3 (Pag. 80.) Le Dschinnistan est le pays des fées ; on le trouve décrit dans les contes des Mille et une Nuits.