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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/27

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Hélas ! j’ai perdu… perdu irrévocablement mon… Je suis votre serviteur ! » —

Il s’était levé, et sortit à son tour, en traversant le milieu de la salle : tout resta lumineux autour de lui, son corps ne projetait aucune ombre ! Ivre de joie, je m’élançai sur ses traces : « Pierre Schlemihl ! Pierre Schlemihl ! » m’écriai-je avec transport. Mais il avait quitté ses pantoufles. Je le vis enjamber la haute tour de la caserne des gendarmes, et disparaître dans les ténèbres.7

Lorsque je voulus rentrer dans le cabaret, l’hôte me ferma la porte au nez en s’écriant : « Que le bon Dieu me préserve de semblables pratiques ! »