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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/739

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sion de manifester, dans les contrastes les plus odieux, son amère ironie pour la nature humaine.— Georges noua ses relations avec Cécile de connivence avec sa mère. Il sut provoquer les sens de la jeune fille par des caresses en apparence insignifiantes, mais calculées avec tout le raffinement d’un libertin consommé ; il sut, par maints propos lascifs légèrement déguisés, guider sa curiosité sur certains mystères qui la captivèrent alors avec une puissance magique, et une fois enlacée dans le labyrinthe funeste, cette âme neuve et enfantine en absorba avidement les vapeurs empoisonnées qui l’étourdirent et la mirent à la merci du séducteur, innocente victime des plus odieuses convenances !

MOI.

Des convenances ?

BERGANZA.

Pas autre chose. — Les affaires dérangées de ma Dame rendaient désirable cette alliance avec une riche famille, et devant cette considération, toutes les belles prévisions, tous les brillants horoscopes artistiques dont on avait fait tant de bruit dans tant de phrases et de sottes déclamations s’en allérent au diable !

MOI.

Mais je ne puis encore comprendre comment Cécile…