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Page:Hoffmann - Les Bijoux fatals ou Mademoiselle de Scudéri, Roman complet no 6, 1915.djvu/75

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Miossens, le bijoutier au clair de lune, mais j’ai vu chez La Reynie le poignard qui a frappé Cardillac ; ce poignard est le mien et il est facile de le reconnaître.

D’Andilly réfléchit quelques instants, puis il dit :

— Tout ce que nous pouvons obtenir pour le moment, c’est un sursis à la torture ; que le comte de Miossens se rende sur-le-champ à la Conciergerie, qu’il demande à voir Olivier Brusson, et s’il le reconnaît, qu’il entre chez La Reynie et lui dise : « Je passais dans la rue Saint-Honoré quand un homme a été terrassé et blessé mortellement, j’ai vu au même instant un autre homme accourir et emporter le blessé en donnant des signes de désespoir. Cet homme secourable était Brusson. » Cette révélation obligera La Reynie à interroger de nouveau votre protégé et à le confronter avec le comte de