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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/68

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disait-il, comme moi par celui des inventions mécaniques, et jamais le génie ne doit être contrarié. Laissons-lui tout son essor, toute son énergie ; il produira des merveilles ». Ainsi ce père imprudent anéantissait d’avance le bénéfice de l’instruction qu’il faisait donner à son fils, en l’encourageant à tout attendre de l’inspiration du génie, et à négliger ainsi l’application si nécessaire dans quelque étude qu’on poursuive. Il mourut peu de temps après que le choix de son fils fut fait, et laissa ses affaires dans un tel désordre que sa veuve, excellente femme et tendre mère, succomba au pied de la lettre aux peines qu’elle se donna pour les arranger et laisser quelque chose à son fils. En sacrifiant ses droits, elle eut la satisfaction de payer toutes les dettes, et Alfred resta en possession de deux milles livres ster-