Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/69

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ling[1]. Madame Lewis espérait qu’avec cette somme il pourrait subsister convenablement et tenir sa place parmi ses égaux ; elle était d’ailleurs persuadée qu’il était plein de talens et de génie, et ne pouvait manquer de réussir ; elle ne lui connaissait aucun vice, aucune mauvaise disposition : ainsi sa mort, plus tranquille que sa vie, loin d’être accompagnée d’aucune crainte pour cet objet chéri, fut, au contraire, adoucie par les plus douces espérances.

Le jeune Alfred Lewis aimait sincèrement ses parens et les regretta beaucoup ; mais ni l’exemple des erreurs de son père ni celui des vertus de sa mère n’eurent aucune influence

  1. La livre sterling équivaut à-peu-près à un louis de France. Toutes les fois qu’il sera question de pièces d’argent dans cet ouvrage, c’est de livres sterling dont il est question.