Aller au contenu

Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/119

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gnait que, s’il était appelé à parler, ses paroles ne s’arrêtassent sur ses lèvres ; enfin il en était au point de se repentir de n’avoir pas accepté les offres de M. Sinister. Sa mère, accoutumée à lire toutes les pensées de son fils sur son front ingénu, vint l’embrasser tendrement : Courage, cher enfant, lui dit-elle, tu seras encore une fois le sauveur de ton père. N’aie pas peur de te présenter avec ces charmans tableaux : ils seront ton meilleur passe-port. Ce n’est pas toi qu’on regardera, cher petit, mais les belles montagnes, les lacs enchanteurs de mon Cumberland. Qui pourrait rester insensible en les contemplant, et ne pas désirer d’en acquérir l’image rendue avec tant de vérité ! Elle ajouta qu’il y avait toute apparence que Dermot porterait d’abord les tableaux à son maître ; que si celui-ci voulait les acheter, il deman-