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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/22

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écoles, parce qu’il sentait qu’il se faisait tort à lui-même et aux autres. Cependant, pour consoler un peu Agnès, qui s’en désolait, il consentit à garder quelques-uns de ses meilleurs écoliers qui venaient prendre leurs leçons chez lui. Telle était l’opinion générale de son talent, et la séduction de ses manières, que quoiqu’il se fût fait des ennemis en quittant ces écoles, il y avait formé des connaissances qui lui furent utiles. Il aurait eu, s’il avait voulu, bon nombre d’écoliers très-lucratifs ; mais il ne conserva que ceux qui étaient déjà avancés, et se plaignait toujours plus d’avoir, disait-il, perdu deux ans de sa vie, dans une carrière indigne de lui, à montrer à des enfans à tenir le crayon, ne considérant jamais que c’était par ce moyen qu’il était sorti de la misère la plus complète. M. Lewis avait le mal-