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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/238

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tendrement attaché à lui. Il remplaçait dans son cœur son cher Raphaël, qu’il regrettait encore. M. Joung avait un fils un peu plus âgé, avec qui Ludovico s’était aussi lié d’amitié, d’autant qu’ils avaient de grands rapports de caractère. Ce jeune homme, sans talent pour la profession de son père, se destinait à l’église, faisait ses études à Oxford, et ne venait chez ses parens que pendant ses vacances. M. Joung avait écrit à Ludovico pour lui offrir de l’employer à graver chez lui, avec un traitement avantageux. Mais il se sentait entraîné irrésistiblement vers l’art de la peinture, et son séjour dans le Cumberland avait fortifié ce goût, que M. Lewis avait appelé l’inspiration du génie. Son fils, au contraire, craignant de n’en pas avoir assez, et ne voulant pas être un peintre médiocre, s’était presque décidé à rester graveur. Cepen-