Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/252

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droits paternels, et qu’il chargea du précieux dépôt de ton bonheur. Laisse-moi, chère enfant, remplir ce devoir sacré, et répondre à sa confiance, afin que lorsque nous serons tous réunis dans le sein de Dieu, je puisse le revoir sans rougir, et l’entendre dire : « Me voici, ô mon Dieu ! avec les enfans que tu m’as donnés. » Constantine pleurait, mais refusait encore. — Maman, dit-elle, dois-je accepter ? Mon frère n’est-il pas trop généreux ? Agnès était trop émue pour répondre — Non, non, dit Ludovico, je ne suis que juste ; c’est ta portion des dons du génie de notre père, le produit de son don de poésie. Il m’a laissé une partie de celui de la peinture ; mon digne ami m’a rendu bon graveur. Avec mon pinceau et mon burin, je ne manquerai de rien si je sais être sage.

Constantine céda. Le jeune Joung