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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/27

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M. Lewis arrive à Londres, et avec un grand battement de cœur il vole à l’Académie, parcourt les salons d’exposition, et découvre enfin son tableau chéri, cet ouvrage précieux auquel il avait travaillé depuis plus d’une année avec tous les trésors de son génie, étudiant sans cesse la nature pour la rendre avec plus de vérité, s’exposant aux ardeurs du soleil, ou bien inondé de pluie, passant des journées entières sans manger, et des nuits sans dormir, à combiner, arranger dans sa tête ce qui pourrait produire un meilleur effet sur la toile. Ce tableau fruit de son enthousiasme, de son imagination, de ses connaissances approfondies de l’art sur lequel reposait son long espoir, dont l’univers devait parler avec admiration, et qui était surtout remarquable par ses effets de lumière, était placé dans un