Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/41

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ture, pour laquelle elle avait un goût naturel et assez de talent. Alfred pouvait peindre à côté d’elle, aidé par elle, au lieu que la mécanique les séparait toute la journée, et n’y entendant rien, elle ne pouvait pas même en parler avec lui. D’après la lettre de son amie, elle pensait aussi qu’il était probable que les talens de son mari seraient mieux appréciés et plus récompensés dans la métropole ; elle n’était donc pas fâchée d’y aller ; mais elle aurait voulu qu’avant de s’embarquer dans une nouvelle entreprise, il eût au moins terminé celle qui l’occupait depuis tant de mois, et qu’il en eût reçu les émolumens. Il aurait pu alors, après avoir payé toutes ses dettes, emporter une somme d’argent qui pût les faire vivre à Londres quelques mois sans être dans la nécessité de dépendre absolument d’un état