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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/63

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daigner même l’ouvrir, il le lui rendit avec un dédain et un refus qui lui donnèrent peu d’espoir de réussir mieux ailleurs. Mais stimulée par sa détresse, et dirigée par un des commis, elle alla dans un magasin, dans Bond-street, où du moins elle fut reçue poliment par le propriétaire ; mais malheureusement celui-là ne publiait pas de poésies. Il en témoigna du regret et lui recommanda un de ses confrères dans Fleet-street, connaisseur en poésie, et qui s’en chargeait de préférence. Elle y alla et fut bien reçue par les commis qui la firent asseoir ; elle informa le principal de l’affaire qui l’amenait. Il fit avertir son patron monsieur N…, qui ne tarda pas à paraître, prit avec empressement le manuscrit, et le feuilleta comme un homme accoutumé à juger promptement du mérite d’un ouvrage. Il parut