Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/64

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très-satisfait. Agnès qui ne le perdait pas de vue commençait à prendre de l’espérance en voyant sur sa physionomie des signes d’une approbation décidée et même de surprise. Au bout d’un quart d’heure il s’écria : Voilà certainement un très-beau poëme, Madame ! et si beau que je regrette excessivement qu’il ne soit pas en mon pouvoir de l’acheter, ayant déjà plus d’ouvrages à imprimer que je n’en puis entreprendre ; c’est avec un vrai chagrin que je cède celui-ci à d’autres libraires.

Agnès le remercia en soupirant, et s’aventura de lui demander à qui elle pouvait s’adresser. Chez Tomson, Madame, lui dit-il avec empressement ; M. Tomson a non-seulement un très-grand crédit et une très-bonne maison, mais il est aussi très-bon juge, et il sentira tout le mérite de cet ouvrage.