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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/67

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neur, sans protecteur, est presque sans valeur. Après plusieurs fatigans voyages du bon petit Ludovico, d’un bout de Londres à l’autre, dans l’espoir que M. Tomson garderait le poëme, ce dernier le lui rendit en lui disant qu’il n’avait pas eu le temps de le lire ; que lorsqu’il pourrait l’examiner à loisir il le ferait chercher ; que les poésies n’avaient pas un débit prompt et assuré, à moins qu’elles ne fussent d’auteurs très-connus, et qu’il ne se souciait pas d’être le premier à faire connaître au public M. Alfred Lewis et ses poésies. Au moment où Ludovico rentrait chez son père, le cœur oppressé de cette mauvaise nouvelle, il le trouva électrisé par une visite qu’il venait de recevoir du gentilhomme à qui Ludovico avait récité quelques vers du poëme, et qui avait engagé M. Lewis à le publier. Il était venu pour s’infor-