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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/68

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mer si M. Lewis s’y était décidé ; et lui avait parlé de son poëme avec tant d’éloges, qu’Alfred fut enchanté de voir revenir son ouvrage, et qu’il déclara à sa femme et à son fils qu’il voulait immédiatement le publier lui-même à ses frais, et gagner tout ce que ces avides et ennuyeux libraires auraient gagné en le vendant.

Quoique madame Lewis fut convaincue de l’excellence de l’ouvrage de son mari, elle tremblait à la pensée d’une dette à l’imprimeur. Mais comme son époux, avec sa vivacité accoutumée, s’était décidé à cette entreprise, et qu’elle pouvait en effet être avantageuse, elle se tut, et courut de nouveau avec son fils chercher l’imprimeur le plus accommodant et le moins cher. Après plusieurs recherches ils en trouvèrent un dont les propositions leur parurent très-raisonna-