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Page:Homère - Iliade, trad. Leconte de Lisle.djvu/316

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Akhilleus, le fils de Thétis aux beaux cheveux, ne rendra point l’esprit sous ma lance ?

Ayant ainsi parlé, il lui mit le pied sur le corps, et, le repoussant, arracha de la plaie sa lance d’airain. Et aussitôt il courut sur Automédôn, le divin compagnon du rapide Aiakide, voulant l’abattre ; mais les chevaux immortels, présents splendides que les Dieux avaient faits à Pèleus, enlevèrent Automédôn.