Page:Homère - Les dix premiers livres de l’Iliade trad. Salel 1545.djvu/133

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Lequel tumba, comme faict une Tour
Quand on la Mine, ou la Sappe à l’entour.
Elephenor le voyant abbatu,
Penſoit bien faire exploit de grand vertu,
En ſ’efforcant le Corps mort deſpouiller :
Mais Agenor feit tout ſoubdain ſouiller
Son javelot en ſes Flans deſcouvers :
Dont il mourut, & cheut tout à l’envers.
    Sur ces deux mortz rengregea le debat,
Et fut plus aſpre & mortel le Combat :
Se courantz ſus, comrne Loupz raviſſans,
Pour ſe tuer, l’ung l’aultre choyſiſſans.
    Le Preux Ajax la deſſus arriva,
Qui de la vie incontinent priva
Simoſius. Simoſius eſtoit
Ung jouvenceau, qui Troie frequentoit :
Ainſi nommé entre ſes amyz, Pource
Qu’il eſtoit né pres de la claire Source
De Simois, & la, ſa Mere enceincte
À l’enfanter avoit eſté contraincte :
Eſtant venue à voir le paſturage
De ſes troupeaux, deſſus le verd Rivage
Or n’eut jamais ce jeune homme puiſſance,
De faire honeur, ou bien recognoiſſance
De vraye amour, envers ſes Pere & Mere,
Obſtant la mort, trop haſtiſve & amere,
Qu’il receut lors, par la Lance cruelle
Du fort Ajax, ſoubz la droite Mammelle :
Dont il tumba, ainſi qu’ung Peuplier verd
Droict & haultain, de grans branches couuert,