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odes.

mais les Dieux élèvent en l’agrandissant la force qui se contient, et ils détestent celle qui pousse au crime.

Ils attestent mes paroles, le centimane Gyas et le fameux violateur de Diana, Orion, dompté par la flèche de la Vierge.

La Terre gémit sur ses monstres ensevelis en elle ; elle pleure ses enfants envoyés par la foudre vers le livide Orcus ; et la flamme rapide n’a point consumé l’Ætna qui les écrase.

L’aigle ne quitte point le foie de l’effréné Tityos, et c’est le gardien de son crime ; et trois cents chaînes étreignent l’amoureux Pirithoüs.


Ode V. — À LA LOUANGE D’AUGUSTUS.


Nous croyons que Jupiter tonnant règne dans le