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odes.


Mais c’était la mâle race de soldats rustiques, instruite à retourner la glèbe avec les houes Sabines, et, sous la discipline d’une mère sévère,

À porter les bois coupés, à l’heure où le soleil, changeant l’ombre des montagnes, ôtait le joug aux bœufs fatigués, et, par la fuite de son char, amenait le moment du repos.

Que n’altère pas le temps destructeur ? Nos pères étaient pires que leurs aïeux, nous sommes plus méchants que nos pères, et notre postérité sera plus dépravée encore.


Ode VII. — À ASTÉRIÉ.


Pourquoi pleures-tu, Astérié, celui que les premiers souffles du printemps te rendront, le jeune