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Page:Horace - Œuvres, trad. Leconte de Lisle, II.djvu/20

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satires.

été fouetté jusqu’à la mort ; en fuyant, l’un est tombé au milieu d’une bande de voleurs ; l’autre a donné de l’argent pour racheter ses membres ; cet autre a été souillé par des esclaves, et cet autre a été honteusement châtré. Tout le monde dit que c’est à bon droit, mais Galba le nie.

Combien le commerce est plus sûr avec la classe inférieure, je veux dire celle des affranchies, pour qui Sallustius fait autant de folies que s’il commettait des adultères ! S’il en croyait l’état de ses biens et sa raison, et s’il voulait n’être munificent et généreux qu’avec convenance, il donnerait encore suffisamment, sans s’attirer la ruine et le déshonneur ; mais il ne se complaît, ne s’aime et ne se loue qu’en ceci : « Je ne touche à aucune matrone ! » Ainsi disait Marsæus, cet amant d’Origo qui avait donné son patrimoine et ses Lares à une comédienne : « Qu’il n’y ait jamais rien entre moi et les femmes des autres ! » Mais on a affaire à des comé-