Aller au contenu

Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

HORACE

Mais si Vénus moins vagabonde
Nous ramenait au joug qui nous lia ?
Si je chasse Chloé la blonde,
Et que mon seuil se rouvre à Lydia ?
LYDIE

Bien qu’il soit beau comme l’aurore,
Toi plus léger que l’inconstant zéphyr,
Plus prompt que l’orageux Bosphore,
À tes côtés, j’irais vivre et mourir.


X

À LYCÉ


Quand tu boirais, sous un mari barbare,
Au Tanaïs, tu gémirais, Lycé,
De me savoir, devant ton seuil avare,
        En butte à l’aquilon glacé.

N’entends-tu pas, au vent qui les assiège,
De ton beau toit la porte et le jardin