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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/126

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Mugir ? Grands dieux ! ne vois-tu pas la neige
        Qu’un éther pur fige soudain ?

Quitte un orgueil que Cythère condamne ;
Crains de la roue un funeste retour.
Tu ne fus point engendrée en Toscane
        Pour singer Pénélope un jour.

De tes amants, ah ! si l’humble prière,
Si leurs cadeaux et leur teint violet,
Si ton époux aux bras d’une étrangère,
        Rien ne t’émeut, moi, ton valet,

Épargne-moi, belle dont le cœur reste
Dur comme un chêne, ingrat comme un serpent.
Tes noirs verrous, ce déluge céleste
        Ne me verront toujours rampant.



XI

À MERCURE


Mercurius (car le souple Amphion
Émut par toi les rocs à ses cantiques),
Toi-même aussi, noble heptachordion
          Aux accents pathétiques,