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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/140

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     Ô Télèphe, ton front nitide,
Comme Vesper ton œil étincelant
     Captent Rhodé, mûre pour Gnide :
Glycère, moi, me brûle d’un feu lent.



XX

À PYRRUS


Ne crains-tu point, ô Pyrrhus, de ravir
Ses lionceaux à pareille Gétule ?
D’affreux combats avant peu tu vas fuir,
          Intimidable émule,

Lorsque, à travers tes amis hasardeux
Elle accourra, voulant son beau Néarque,
Conflit sanglant pour dire auquel des deux
          Ce jouvenceau de marque.

Tandis qu’en hâte on vous voit préparant,
Toi des traits vifs, elle une dent terrible,