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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/142

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Maintes fois le bon vin, nous dit-on,
   Réconforta l’âme du vieux Caton.

Tu sais imposer à toute humeur sauvage
Ton joug délicat ; et les peines du sage,
      Les secrets enfouis dans son cœur
   Sont dévoilés par ta chaude liqueur.

Tu rends l’espérance aux esprits les plus mornes ;
Tu donnes au pauvre un sang vif et des cornes
      Pour braver les sceptres irrités
   Et des soldats les mille cruautés.

Liber, et Vénus, si son œil est propice,
Les Grâces encore, au lien non factice,
      Te choieront, à l’éclat des flambeaux,
   Jusqu’au retour de Phébus sur les eaux.



XXII

À DIANE


Des monts et des bois reine virginale,
Qui, trois fois priée, accours délivrant