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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/143

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L’épouse en travail que la Mort te rend,
          Ô dive tricéphale,

À toi ce pinier touchant ma villa !
Je t’immolerai gaîment, sous son ombre,
Chaque année, un porc méditant, l’air sombre,
          D’en découdre par-là.


XXIII

À PHIDYLÉ


Lève au firmament tes deux mains non ingrates,
Quand Phébé renaît, rustique Phidylé ;
      Qu’une truie avide, un nouveau blé,
   Des grains d’encens fléchissent tes Pénates,
Et tu braveras pour ton vignoble en fleur
L’Africus malsain, pour tes épis la nielle
      Inféconde, et pour ton bétail frêle
   Du temps des fruits l’accablante chaleur.
L’hostie engraissée autour du blanc Algide,
Parmi les forêts de chêne et de sapin,