Aller au contenu

Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/153

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


        Là-haut tu vois pencher Phébus ;
Mais, comme si son char dormait encore,
        Tu crains d’apporter cette amphore
Qui va datant du consul Bibulus.

        Nous chanterons à tour de rôle,
Moi Neptunus, ses nymphes au front vert ;
        Toi Latone, d’un luth disert,
Avec Cynthie, un carquois sur l’épaule ;

        Finalement la déité
Qui règne à Gnide, aux cyclades insignes,
        Et qu’à Paphos mènent des cygnes :
La Nuit aura son tribut mérité.



XXIX

À MÉCÈNE


Noble descendant des princes de Toscane,
Je garde à ta soif un cade vierge et vieux,
      Ô Mécène, et j’ai pour tes cheveux
   Fleurs de rosier, essence de balane,

Depuis bien longtemps. Accours, plus de retard !
Lorgne moins Tibur aux ondes cristallines,
      Le