Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/208

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Après l’éclat de sentiments si beaux:
« Rejoins tes lares tranquilles »,
M’ordonnais-tu. Moi, d'un pied faux,
 
Je retournais à la porte mutine,
Au seuil rude où j'ai meurtri
Mon flanc en vain et ma poitrine.
 
Or, maintenant, Lycisque est mon chéri,
Lui, de grâce féminine
Plus qu'aucune femme pétri.
 
Ce doux lien, il n'est rien qui le tranche,
Ni les conseils généreux,
Ni la censure la plus franche:
 
Rien, si ce n'est un autre amour fougueux
Pour quelque vierge à peau blanche,
Ou quelque éphèbe aux longs cheveux.


XII — ***

(épode non traduite)


XIII — À ses amis

Une horride tempête a contracté les cieux ;
Jupiter fond en pluie, en neige.
Sous Éole et son cortège