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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/229

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INDEX 211


d’un ïambe dimètre acéphale, que suit un ïambe trimètre catalectique. Le traducteur consacre le demi-alexandrin au dimètre, et le décasyllabe commun au vers suivant.


ODE XII Livre III

       Miserarum est nec amori dare ludum, neque dulci 
       Mala vino lavere, aut exanimari, metuentes 
            Patruæ verbera linguæ.

Essai isolé de vers ioniques à minori. (Voir l’intéressant ouvrage de M. Waltz : Des variations de la langue et de la métrique d^Horace, p. 148.) Nous traduisons les grands ioniens par le vers de douze syllabes et le petit ionien par celui de huit.

ODE VII Livre IV

         Diffugere nives, redeunt jam gramina campis, 
                Arboribusque comæ.

Encore une pièce unique en son genre. L’hexamètre y alterne avec le dactylique penthémimère. L’alexandrin et l’heptasyllabe s’imposent ici d’eux-mêmes.

           Ibis Liburnis inter alta navium, 
                 Amice, propugnacula...

Grand et petit ïambe consécutifs, rendus par le décasyllabe ordinaire et le vers octosyllabique tour à tour. Horace a neuf épodes de cette mesure.