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l’ïamMque et l’archiloquien. Cette disposition, contraire à presque toutes les éditions anciennes et modernes qui font l’archiloquien plus court que l’ïambique, est empruntée au texte des doubles traductions françaises publiées par la maison Hachette. Alexis Pierrou, en rapportant dans Voltaire et ses maîtres, deux strophes de l’Ode alcaïque du P. Le Jay à Sainte-Geneviève, n’aligne pas autrement les vers qui nous occupent. Ce juste alignement vertical a été aussi adopté par les éditeurs Garnier frères, à propos d’une strophe de l’Ode 3 du Livre II, que Fénelon cite dans son Mémoire sur les occupations de l'Académie française. En voilà assez sans doute pour justifier nos vers de neuf et de dix syllabes. Ajoutons toutefois, afin de ne rien oublier, que les auteurs des doubles traductions mentionnées ont également déterminé à jamais la position respective du phérécrate et du glycon de l’Ode V ci-dessus.

ODE XI (Type de l’Ode 18 du même Livre, et de l'Ode 10 du Livre IV.)

      Tune quæsieris, scire nefas, quem mihi, quem tibi...

Asclépiade majeur appelant naturellement notre grand vers.

ODE XVIII Livre II

         Non ebur neque aureum 
     Mea renidet in domo lacunar.

Horace n’a qu’une Ode de cette espèce. Elle se compose