Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/49

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Aussi place-moi dans ces mornes plaines
Où nul renouveau ne chasse l’hiver,
Au sein des brouillards, des vapeurs malsaines
        D’un rude Jupiter ;

Mets-moi sur ce sol que semble interdire
Le char du soleil trop bas dirigé :
Partout j’aimerai la voix, le sourire
        Si doux… de Lalagé.


XXIII

À CHLOÉ


Tu me fuis, Chloé, comme un faon rapide
Qui cherche sa mère, au cœur inquiet,
      Sur les grands monts, et s’intimide
   Aux bruits des vents et de la forêt.