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XII
À MÉCÈNE
N’exige point sur ma lyre futile
Les longs combats des fougueux Numantins,
L’âpre Annibal, les flots de la Sicile
D’un sang punique autrefois teints,
L’affreux Lapithe, ou l’ivresse d’Hylée,
Ni ces géants que mit à la raison