Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/111

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Entre les Cyprins bataillons,
Faisant luire les crespillons
De ses cheueux, domte leur grace.
 

À SEPTIME.


Il louë la douceur des lieux de
Tibur, & de Tarente.


ODE VI.




SEptime qui dois entreprendre,
Le vol des Isles,& descendre,
Des Gades, aux bords auec moy.
Les Scyrtes barbares ensuiure,
Le Cantabre qui ne veut viure,
Au Ioug de la Romaine loy.

Plaise aux dieux qu’à Tibur la ville
Des Sabins plus riche & fertille,
Lassé, ie prenne mon repos.
Et que ma tremblante vieillesse,
Là voi se nicher sa paresse,
Sans du trauail froisser ses os.

Si les Deesses filadieres,
Eslançant leurs rigueurs premieres,
La mort me vient fermer les yeux,
Suiuant le troupeau porte-laine,
Ie m’en iray finir ma peine,
À Tarante, où se tient mon mieux.

Cette terre m’est plus riante,
Que tout autre, & plus me contente,
Où l’on voit l’eguillon guerrier,
En esté de la fiere mouche,