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Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/112

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Adoucir l’aigreur d’vne souche,
Mere du plaisant Olivier.

Où doucement Iupin decouure,
Le doré printemps qui nous couure
Les champs de ses riches beautés.
Et qui fait puis, l’hyuer s’espandre,
Comme Bacchus faict au dos pendre,
D’vn arbrisseau ses nouueautez.

Septume ce lieu nous inuite.
Sus donc : que ces tours on habite,
Aprochantes l’astre iumeau,
Ma mort là, tu diras d’vn carme,
Triste & plaintif, & d’vne larme
Tu arrouseras mon tombeau.

À POMPE-IE VARO.

Il se resiouit à son retour.

ODE VII.



Ô Pompé fils du vert laurier,
Entre mes amys le premier
Qui te fait reuoir nostre terre ?
Quel si fauorable des Dieux,
Te rameyne victorieux,
Hors d’vne si sanglante guerre ?