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Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/131

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Timon facha la viellesse chenue.
La mort nous est, vne chose inconnue.

Tu as des montz, errans par les coupeaux
Syciliens, mille cornus troupeaux
Et maint Iument soufflant à grosse haleine
Et tes moutons te couurent de leur laine.

I’ay quelques champs bien petis seulement,
Cela suffit, car i’ay contentement.
Puis d’Helicõ la neufueine me pousse
Dont bien armé le cõmun ie repousse

À SON MECENE
malade.

ODE XVII.


POurquoy fais-tu plaignant tes
maux,
Mecene, doubler mes trauaux,
Et du corps exiler mon ame,
Ton deçes dommageable aux dieux
Me seroit trop pernicieux,
Ô mon seul honneur & ma flamme.