Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/27

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AV LECTEVR. S. My Lecteur, iefçsy bien qu’il y a dc’na longtemps que tu efpiescefte miéne traduéuô d Horace,«uec bô- ne deuotion . Que m’a faiét oublier i efpace de quelques mois toutesau- trebchofes, pour te la mettre entre les mains & t’ofterde reuerie, D’vnechofete veux iebkn aduertir fur toutes, quel’cfguilion qui m’a pouffé à ce mien ouurage (autat laborieux comme vtiie)ce n’a efté pourfrifer la corde, ny pour tran- cher du braue.Car ie fçay vn nombre prefque inti- ny d’hommes en cette fameufe Vniuerfité de Paris, qui plus cler voyans que moy, m’euffent faict la le- çon parmy lobfcuiité de ccil Autheur.Mais feule- ment pour te faire voir à l’œil,&cognoiltre le defir que i’ay de te faire quelque aggreable feruice. Ec donner moy ,n à la ieunefTe Françoifè deveoir en fon langage ce que les anciésont voulu tenir caché 1 fpacc de tât de iiecles, de pœur(ce femble)que les aagesfuiuans, (eftans corne îaloux de leurs threfors fi couuers)ne f en rendiffent héritiers & en f eirfent leur propre. Aureftene trouueeltrange fi tu n’as c iij