Page:Horace - Odes, traduction Mondot, 1579.djvu/75

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D’assouuir l’affamé gosier
De tels monstres n’est coutumiere.

Ou soit qu’en habitant les plaines
Ou Phebus n’espand ses rayons,
Au ciel errantes nous voyons
Des nues les images vaines.

Ou si d’vne aisle plus hardie
Mon pied foulle le champ recuit,
I’aymeray de celle le bruit
Qui tient & ma mort, & ma vie.

À CHLOÉ.


ODE XXIII.




Comme d’vne biche fuyarde
Le tendre faon estoilé
A son œil de crainte voilé
Vagant les monts, ChIoe mignarde.
xxxxx Ainsi de la peur qui te suit
xxxxx Tõ clair Soleil captif me fuit.