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Au bruit de l’ardeur printaniere,
De crainte il a son cueur faché,
Ou bien par le venim caché
Dessouz vne espine guerriere :
Le tendon au genoil luy faut
Comme ceste frayeur l’assaut.
Mais moy (las) ma chere mignonne,
Ie ne suis pas si furieux
Qu’vne Trigresse, de tes yeux
Que le beau Criftal m’abandonne :
Quitte dõc tes premiers recours
Pour recommencer nos amours.
À VIRGILE
Pleurant la mort de Quintile.
ODE XXIIII.
Vi feroit en rien deuenir,
Ou bien perdant le souvenir
En oubly mettroit vn tel hõme
Où le Ciel versa ses faueurs ?
Tourne mes chãts, ma muse, en pleurs
Qu’en regretz ma voix se consomme.
Hors Ia lumiere du Soleil
Faut il qu’en l’éternel sommeil,
La fiere mort Quintile enserre ?