Page:Houssaye - Souvenirs de jeunesse, 1830-1850.djvu/117

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fenêtre, je ne vous vois qu’en buste, et je voudrais bien qu’il me fût permis d’aller fumer mon cigare à vos pieds. »

Voilà comment s’ouvre la première scène.

« Tout cela est très spirituel et très inattendu », dit Théophile Gautier.

Nous passons par-dessus toute la seconde partie, où la passion prend la place de l’esprit.

« Nous espérons, d’ailleurs, revoir bientôt, ajoute le critique, la Comédie à la fenêtre, car cette pièce appartient désormais au répertoire de l’esprit français ; mais où sera-t-elle jouée comme elle l’a été, au théâtre Castellane, par Brindeau et Got, mesdames Judith et Fix ? Quel meilleur éloge pour ces quatre charmants comédiens, que de citer leurs noms ! »

Ce rêve de Théophile Gautier ne fut pas réalisé. La représentation avait fait beaucoup de bruit. L’empereur me dit qu’il voulait voir jouer la pièce au Théâtre-Français, avec les