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CHEZ VICTOR HUGO — PLACE ROYALE

En ce temps-là, les illustres de la littérature accueillaient fraternellement les nouveaux venus. Quand je publiai les Sentiers perdus, Édouard L’Hote, le poète des Primevères, qui était presque célèbre, me conseilla d’envoyer mon premier volume à Chateaubriand, à Lamartine, à Hugo, à Dumas, à Alfred de Musset et à Alfred de Vigny. J’avais dit à Édouard L’Hote que c’était du temps de perdu, puisque les illustres poètes ne le liraient pas ; aussi je fus bien surpris quand je reçus cinq lettres de félicitations. Je donne ici ces pré-