la tête grise. Quelque mûr que soit votre âge, on peut vous appeler « qui a vieilli en vain ».
261 Celui en qui résident la vérité, la justice, la douceur, la retenue et l’empire sur soi-même, le sage exempt de péché, — voilà celui qu’on appelle « un ancien ».
262 Ce n’est ni un verbiage immodéré, ni les charmes physiques qui donnent un extérieur respectable à l’homme avide de jouissances, à l’égoïste, au fripon.
263 Mais celui chez lequel tout cela a été complètement supprimé, radicalement extirpé, celui qui est exempt de haine et intelligent, — voilà celui qu’on appelle « ayant un extérieur respectable ».
264 Ce n’est point la tonsure qui fait un Çramana de l’homme qui manque à ses devoirs et qui ment. Comment, livré tout entier à la convoitise et au désir, serait-on « un Çramana ? »
265 Celui qui fait cesser les mauvaises actions, petites ou grandes sans exception, voilà celui qu’on appelle « un Çramana », à cause de la cessation des mauvaises actions.
266 On n’est pas un Bhixu parce qu’on mendie chez autrui. C’est parce qu’on a concentré en soi toute la Loi, qu’on est un Bhixu, et non parce qu’on mendie.
267 Celui qui, ici-bas, se tient en dehors du bien et du mal, qui vit dans la chasteté,