Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/158

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elle ; il ne suit qu’elle ; et il ne manque jamais aux prescriptions de la vraie Loi.

365 Qu’il ne dédaigne pas ce qu’il a reçu, et qu’il n’aille pas, enviant les autres ! Le Bhixu qui envie les autres n’arrive point au recueillement.

366 Quelque peu qu’il ait reçu, si le Bhixu ne dédaigne point ce qu’il a reçu, les dieux eux-mêmes louent la pureté de sa vie et son zèle.

367 Celui qui ne regarde aucunement comme étant à lui ni « le nom » ni « la forme », qui ne s’afflige point au sujet de ce qui n’existe pas, celui-là, on l’appelle « un Bhixu ».

368 Le Bhixu qui pratique la charité, et qui possède la sérénité d’âme recommandée par le Buddha, est en état d’arriver au séjour de la quiétude et du bonheur, où cessent les renaissances.

369 Ô Bhixu, vide cette barque ! Vidée, elle voguera légèrement. Lorsque tu auras supprimé en toi la passion et la haine, tu arriveras au Nirvâna.

370 Qu’il brise les cinq chaînes, qu’il les laisse derrière lui, qu’il s’élève au-dessus d’elles. Le Bhixu qui a secoué les cinq chaînes, on l’appelle « celui qui a traversé le torrent ».

371 Médite, ô Bhixu ; sois vigilant ! Que ta pensée ne s’applique point aux choses qui lui plaisent ! Insensé, n’avale pas une boule de fer (rouge), pour crier ensuite : « quelle douleur ! » en sentant la brûlure.