Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/178

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

en même temps un certain nombre d’assertions qu’il suffit, soit de compléter, soit de modifier légèrement pour les faire correspondre à la réalité. Au début, l’auteur annonce que la deuxième partie de son travail contiendra « la notice de quelques ouvrages » des Samanéens. Or, ces ouvrages sont au nombre de deux, l’un qu’il appelle Anbertkend, étranger au bouddhisme[1], mais sur lequel il s’étend le plus longuement, l’autre, qu’il intitule Su che ulh tcham-king, « traduction chinoise d’un livre indien attribué à Fo » ; ce second ouvrage, dont il est question seulement dans les cinq ou six dernières pages du mémoire, est précisément notre Sûtra des 42 articles. Nous ne reproduirons pas ici les observations de De Guignes ; elles se réduisent à la mention des faits historiques relatifs à l’introduction de cet ouvrage en Chine et à quelques

  1. « Livre indien traduit en langue persane », dit De Guignes, et qui « contient les principes admis par les Joghis ». — Le titre sanskrit de cet ouvrage doit être Amritakunda « puits d’Amrita, d’Immortalité ». De Guignes le traduit : La source de l’eau de la vie.