Il arriva ainsi à l’âge de quatre-vingts ans, aimé et respecté de tous, sauf de quelques brâhmanes jaloux de ses succès. Sa fin fut celle d’un juste et d’un sage. Il mourut à Kucinagara, dans le royaume de ce nom, entouré d’une multitude de religieux et de disciples auxquels il adressa les plus touchants adieux.
Les chroniques cinghalaises placent sa mort en 543, Max Müller en 477, Kern en 388, Westergaard en 370 av. J-C.
Telle est, résumée aussi sommairement que possible, la vie du grand réformateur. Sur ce fond de réalités indiscutables, ont été brodées d’interminables légendes, et le mélange est devenu si intime entre celles-ci et celui-là, la confusion telle, qu’on a peine à distinguer, au premier abord, le vrai du faux, le tissu primitif des adjonctions postérieures. Plus on avance néanmoins dans l’étude du buddhisme, plus le triage se fait de lui-même entre ces éléments d’o-